Yémen: le gouvernement d'union nationale approuvé (médias)

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Le vice-président yéménite Abd-Rabbu Mansour Hadi, investi du pouvoir suprême dans le pays, a approuvé mercredi la composition du gouvernement provisoire d'union nationale dirigé par le premier ministre Mohammed Basindawa, a annoncé l'agence Chine Nouvelle, se référant aux médias yéménites.

Le vice-président yéménite Abd-Rabbu Mansour Hadi, investi du pouvoir suprême dans le pays, a approuvé mercredi la composition du gouvernement provisoire d'union nationale dirigé par le premier ministre Mohammed Basindawa, a annoncé l'agence Chine Nouvelle, se référant aux médias yéménites.

"Partant de l'initiative du Conseil de coopération du Golfe (CCG), ainsi que du mécanisme de sa réalisation adopté le 23 novembre à Riyad […] nous annonçons la création d'un nouveau gouvernement composé de 35 membres", lit-on dans le décret du vice-ministre cité par l'agence yéménite Saba.

Le gouvernement d'union nationale a été formé selon l'accord signé le 23 novembre à Riyad entre le président Ali Abdallah Saleh et les leaders de l'opposition yéménite. Aux termes de ce document, les représentants du Congrès général du peuple (au pouvoir au Yémen) ont reçu les portefeuilles de ministres de la Défense, des Affaires étrangères, du Pétrole, des Télécommunications et des Travaux publics.

Les représentants de l'opposition ont été nommés à la tête des ministères de l'Intérieur, des Finances, de la Planification et de l'Information.

Selon les médias, les chefs de la diplomatie et de la défense nationale, Abou Bakr al-Kirbi et Mohamed Nasser Ahmed, ont conservé leurs postes dans le nouveau gouvernement.

L'accord signé à Riyad, en présence du roi saoudien, comprend un plan de règlement de la crise élaboré par les monarchies arabes du Golfe. Ce document engage notamment M. Saleh à abandonner la magistrature suprême, qu'il détient depuis 1978.

Le plan prévoit une période transitoire comprenant deux étapes. Lors de la première étape, qui durera 90 jours, le président Saleh transférera ses compétences au vice-président Abd-Rabbu Mansour Hadi. Pendant cette période, il conservera le titre de "président honorifique", sans pouvoir contester les décisions de son successeur.

La seconde étape, qui durera deux ans, aura pour but de promouvoir un dialogue national. Il s'agit notamment d'organiser une conférence portant sur les problèmes les plus importants que rencontre le pays, depuis l'élaboration d'une nouvelle constitution jusqu'à la lutte contre le séparatisme. La seconde étape doit s'achever par l'élection d'un président et d'un parlement.

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