L'ex-candidate à la présidence sud-ossète, Alla Djioïeva, a déclaré dans une interview à RIA Novosti avoir pour la première fois constaté du progrès dans les négociations sur le règlement de la situation créée suite à l'invalidation des résultats du second tour de la présidentielle.
"Pour la première fois depuis le début des consultations, nous rentrons satisfaits. Nous avons écouté et avons été entendus. Nous espérons que le prochain round sera encore plus fructueux", a-t-elle indiqué.
Mercredi, Mme Djioïeva a rencontré Sergueï Vinokourov, chef du département présidentiel russe pour les relations interrégionales et culturelles avec les pays étrangers, qui intervient en qualité de médiateur.
Alla Djioïeva accepte maintenant qu'en cas de démission du président sortant Edouard Kokoïty le premier ministre du pays, Vadim Brovtsev assure l'intérim.
"C'est une solution que nous jugeons acceptable", a-t-elle indiqué.
Avant, la reconnaissance de sa victoire était pour elle la condition sine qua non.
La situation en Ossétie du Sud est tendue depuis l'annulation le 29 novembre du second tour de la présidentielle, remporté par l'ex-ministre de l'Education Alla Djioïeva. Une nouvelle élection présidentielle a été fixée au 25 mars 2012. La Cour suprême de la république a interdit à Mme Djioïeva d'y participer, en raison de violations qu'elle aurait commises lors du scrutin. L'opposante a fait appel de cette décision et s'est proclamée chef de l'Etat. Ses partisans manifestent au centre de la capitale sud-ossète Tskhinvali, réclamant le départ du président sortant Edouard Kokoïty.