Le Fonds monétaire international (FMI) a besoin de clarté politique en Grèce pour mener à bien des négociations sur le versement d'une aide à ce pays surendetté, a déclaré mardi devant les journalistes à Moscou Christine Lagarde, directrice générale du Fonds.
"Du point de vue du FMI et de ses critères, nous avons besoin de clarté politique. C'est une condition pour avancer dans toute négociation et pour tout versement", a-t-elle indiqué.
Plus tôt dans la journée, le vice-président de la Commission européenne, Olli Rehn, a déclaré qu'Athènes ne pourrait toucher en novembre la sixième tranche de prêts promis par l'Union européenne et le FMI que si le nouveau gouvernement de coalition confirmait l'engagement du pays dans la voie de réformes économiques et de réduction radicale des dépenses publiques.
Le versement de cette tranche de 8 milliards d'euros est vital pour la Grèce qui, à défaut, risque de se retrouver en cessation de paiement dès la seconde quinzaine de décembre.
Les principales forces politiques grecques doivent annoncer la formation d'un gouvernement de coalition sous la présidence d'un nouveau premier ministre, en remplacement de Georges Papandréou qui a accepté de démissionner.