Le premier ministre italien, Silvio Berlusconi, a déclaré jeudi qu'il s'était opposé dès le départ à l'intervention armée en Libye.
"J'étais contre l'intervention militaire en Libye, mais j'ai été obligé de m'y rallier, car j'étais tenu par le vote du parlement de mon pays", a-t-il déclaré.
L'Italie participe aux raids aériens en Libye pratiquement depuis leur début.
Selon M. Berlusconi, lors du dernier sommet de l'UE à Bruxelles des "questions très précises ont été posées aux protagonistes de cette initiative, c'est-à-dire au président Sarkozy et au premier ministre David Cameron".
"Ils ont répondu que la guerre se terminerait quand la population de Tripoli se révolterait contre le régime actuel", a conclu le président du conseil italien.