Si les systèmes de Russie et de l’OTAN interagissent, « le simple bon sens suggère qu’ils seront plus efficaces ». C’est ce qu’a estimé ce mercredi le président du Comité militaire de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), l'amiral Giampaolo Di Paola à une conférence de presse commune avec le chef de l’Etat-major général de Russie, le général d’armée Nikolaï Makarov.
D’après l’amiral, la Russie et l’OTAN sont « condamnées à coopérer en matière de défense antimissile ». « L’OTAN ne considère pas la Russie comme une cible du bouclier anti-missile, a-t-il dit. - Oui, nous avons des divergences dans les approches, mais nous sommes disposés à rechercher une solution qui arrangerait à la fois la Russie et les pays membres de l’OTAN ». L’amiral a noté que « les parties comptaient beaucoup sur la discussion à ce sujet en juin prochain des ministres de la Défense de Russie et de l’OTAN ».