Les forces de l'ordre biélorusses n'ont pas encore découvert de motifs politiques ou criminels pour l'attentat terroriste perpétré le 11 avril dans le métro de Minsk, a déclaré jeudi le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, dans son adresse à la nation et au parlement.
"En attendant, nous n'avons pas réussi à découvrir de pistes menant à des hommes politiques, des criminels ou des bandits", a indiqué le président de la Biélorussie.
"Toutefois, nous n'excluons aucune hypothèse, a-t-il ajouté.
Dans le même temps, le chef de l'Etat biélorusse a exprimé son indignation devant les commentaires de certains politiciens à propos des causes de l'attentat.
"Ils ont essayé de profiter de la situation. J'ai alors ordonné de couper court aux insinuations, et lorsqu'ils (hommes politiques) ont été invités à faire des dépositions, à citer des faits concrets, il s'est avéré qu'ils n'avaient rien à nous communiquer", s'est indigné le président biélorusse.
Un attentat s'est produit lundi 11 avril au soir à la station Oktiabrskaïa du métro de Minsk. Selon le bilan actualisé, l'explosion a fait 13 morts et plus de 190 blessés, dont trois Russes. Les autorités biélorusses ont annoncé avoir interpellé cinq auteurs présumés de l'attentat.