Le plus grand accélérateur de particules du monde, le LHC, a réussi mardi les premières collisions de protons à une puissance de 7 téraélectronvolts (Tev).
Les physiciens de l'Organisation européenne de la recherche nucléaire (CERN) ont accueilli cette réalisation par des applaudissements. L’expérience, inédite à cette puissance, a réussi à la troisième tentative, après deux échecs dans la matinée, dus à des problèmes des aimants supraconducteurs et des systèmes cryogènes, qui ont "perdu" des faisceaux de protons.
A présent, un travail "de routine" du Grand collisionneur de hadrons (LHC) commence. Pendant deux ans les physiciens du CERN collecteront des données à la moitié de la puissance de l’accélérateur.
Il y a beaucoup de chercheurs russes dans le collectif international de physiciens, ayant conçu à la frontière franco-suisse ce puissant collisionneur et y effectuant des expérimentations inédites. Leur but est de simuler des conditions apparues un milliardième de seconde après le Big Bang, qui a conduit à la naissance de l’Univers.