ABM: le bouclier doit devenir un projet international (Rasmussen)

S'abonner
Un bouclier antimissile (ABM) doit devenir un projet international, ce qui le rendrait plus efficace et économiquement rentable, a estimé le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.

Un bouclier antimissile (ABM) doit devenir un projet international, ce qui le rendrait plus efficace et économiquement rentable, a estimé lundi dernier le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen à l'Université de Georgetown (Washington).

"De plus en plus de pays cherchent à se doter de missiles... Aussi la défense antimissile est-elle devenu un impératif stratégique. A mon avis, un bouclier antimissile serait le plus efficace dans le contexte du partenariat", a déclaré M.Rasmussen.

Et d'ajouter qu'alors que des pays tels que l'Iran et la Corée du Nord ne cessent de renforcer leur potentiel nucléaire, le monde se doit tout simplement de faire front uni face à la menace commune.

Selon le secrétaire général de l'Alliance, le partenariat dans la mise au point d'un bouclier antimissile serait avantageux tant sur le plan stratégique que du point de vue des finances.

Par ailleurs, a indiqué M.Rasmussen, la coopération en la matière témoignera de la disposition des Etats-Unis, de l'Otan et de l'Union européenne (UE) à se soucier de la sécurité générale, y compris de celle de la Russie.

"J'aimerais beaucoup voir le système de défense antimissile américain, le système de l'Otan et un système russe avec l'objectif de coordonner un bouclier commun contre des missiles ennemis", a-t-il dit.

L'année dernière, le président américain Barack Obama a renoncé à l'idée (très contestée par Moscou) de déployer des missiles intercepteurs en Pologne et en République tchèque. Le leader américain a promis de trouver une solution "plus économe" et plus efficace pour neutraliser la menace iranienne.

Le 12 février dernier, le premier ministre bulgare Boïko Borissov a fait savoir que Washington mènerait avec Sofia des négociations sur le déploiement sur le territoire de la Bulgarie de missiles intercepteurs dans le cadre du nouveau projet d'ABM américain.

Le 4 février, le président roumain Traian Basescu a déclaré que Bucarest acceptait d'accueillir les missiles intercepteurs à moyenne portée dont le déploiement est prévu par le nouveau système de défense antimissile américain.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала