Proposé par l'AIEA, le plan d'expédition de l'uranium iranien faiblement enrichi à l'étranger pourrait constituer la première mesure susceptible de rétablir la confiance envers le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, a déclaré mardi Andreï Nesterenko, porte-parole de la diplomatie russe. Selon le diplomate, la Russie poursuit ses efforts, tant au niveau bilatéral que dans le cadre des les Six médiateurs pour le dossier nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne), afin de persuader Téhéran de ne pas rater cette chance unique en son genre pour amorcer un dialogue.
Les Six qui négocient avec l'Iran avaient demandé en octobre dernier à Téhéran de livrer d'un coup 1.200 kilos d'uranium faiblement enrichi, représentant quelque 70% du stock iranien, qui aurait ensuite été enrichi à 20% en Russie et transformé en combustible en France. L'Iran a rejeté cette proposition, présentée comme une mesure de rétablissement de la confiance de la communauté internationale envers la République islamique qui est soupçonnée, malgré ses dénégations répétées, de vouloir enrichir son uranium à des fins militaires.
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