Les conditions d'entrée d'Electricité de France (EDF) dans le projet South Stream seront fixées en 2010 et sa part pourrait constituer plus de 10%, a annoncé le chef de Gazprom Alexeï Miller.
Jeudi le russe Gazprom et l'italien Eni ont signé un mémorandum sur l'entrée dans le projet du français EDF.
"Aujourd'hui nous avons convenu d'intégrer un troisième partenaire dans le projet South Stream, c'est un géant énergétique disposant d'un grand potentiel financier. En ce qui concerne les modalités de son adhésion, elles seront précisées au cours des pourparlers que nous espérons achever en 2010", a indiqué M.Miller.
"En vertu du mémorandum signé entre les deux groupes, la part d'EDF pourrait atteindre et même dépasser 10%", a précisé le chef de Gazprom.
Actuellement, Gazprom et Eni réalisent à parité le projet de construction du gazoduc South Stream d'une capacité de 63 milliards de mètres cubes de gaz par an. Le pipeline reliera la Russie à l'Europe centrale et méridionale sous les mers Noire et Adriatique et réduira la dépendance des acheteurs et des fournisseurs de gaz envers les pays de transit, dont l'Ukraine et la Turquie.