"Les résultats suscitent un optimisme prudent. L'essentiel est que les ententes intervenues (à Genève) soient respectées", a indiqué le ministre commentant les discussions du 1er octobre qui s'étaient déroulées avec la participation du diplomate iranien Saïd Jalili, négociateur en chef pour le dossier nucléaire.
En Suisse, la partie iranienne s'est engagée à donner un accès à son second site d'enrichissement d'uranium à Qom (à 100 km au sud de Téhéran) d'ici deux semaines et a invité le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohammed elBaradei en Iran.
"Le plus important est que les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pourront contrôler le site d'enrichissement iranien de Qom". Les parties ont également convenu que le prochain volet des négociations sur le nucléaire iranien se tiendrait en octobre. Elles ont en outre "élaboré un mécanisme" de remplacement du combustible nucléaire du réacteur de recherche de Téhéran qui est complètement légal et fonctionne sous le contrôle de l'AIEA, selon le ministre russe.
"La Russie, les Etats-Unis, l'AIEA ont participé aux discussions à ce sujet. La France pourrait aussi participer à la procédure (de remplacement)", a précisé M.Lavrov.
Washington et Moscou ont proposé à l'AIEA que le stock iranien d'uranium faiblement enrichi soit transféré à l'étranger pour y être enrichi à un degré supérieur nécessaire pour le réacteur de Téhéran.