"Les sanctions sont toujours à l'ordre du jour et on ne peut pas dire que quelque chose a changé", a indiqué l'expert à RIA Novosti.
A Genève, la partie iranienne s'est engagée à donner un accès à son second site d'enrichissement d'uranium à Qom (à 100 km au sud de Téhéran) d'ici deux semaines et a invité le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohammed elBaradei en Iran.
"Mohammed elBaradei s'est rendu en Iran à plusieurs reprises. Il arrivera de nouveau en Iran et ses collaborateurs auront de nouveau accès à une nouvelle usine qui a été récemment construite. Mais cela ne change rien. Personne ne sait combien d'usines possède l'Iran. L'Iran fait ce qu'il veut et il se procurera bientôt des armes nucléaires", a déclaré M.Satanovski.
"Si l'Iran crée un arme nucléaire, il provoquera une course aux armements nucléaires. Les pays comme la Turquie, l'Égypte et l'Arabie saoudite souhaiteront aussi obtenir de telles armes", a poursuivi l'expert.
Dans le même temps, Alexandre Pikaïev, chef du département du désarmement et du règlement des conflits de l'Institut russe de l'économie mondiale et des relations internationales, s'est félicité des résultats des discussions de Genève. Il a salué la décision de Téhéran de relancer les négociations sur son dossier nucléaires et de "donner l'accès des inspecteurs internationaux au nouveau site d'enrichissement d'uranium à Qom".