En mars 2009, Rosatom, qui gère les industries et les sites nucléaires civils russes, et l'allemand Siemens ont signé un mémorandum de compréhension sur la création d'une coentreprise spécialisée dans la construction de biens d'équipement pour centrales nucléaires. A la veille de cet événement, Siemens avait annoncé son retrait d'une entreprise conjointe avec le groupe français Areva.
"Nous pouvons attirer des commandes pour des dizaines de milliards d'euros au cours des deux ou trois prochaines décennies (grâce à ce contrat, ndlr). Nous voulons faire partie du top 3 de l'industrie nucléaire du monde, mais la troisième place ne nous satisfera pas", a indiqué le ministre russe.
Selon lui, Siemens "excelle dans le câblage électrique pour réacteurs, dans le domaine électrotechnique, et en plus il est leader en matière de réseaux de transport d'électricité".
"Cela veut dire que nous sommes en mesure de proposer à nos clients des solutions d'ensemble qui dépassent de loin le cadre de la simple construction d'un réacteur nucléaire", a souligné M.Chmatko.
Le ministre s'est dit certain que Rosatom et Siemens signeraient un accord portant création d'une coentreprise.
"Le traité sera signé dans quelques mois, nos négociations vont bon train. Il faut élucider certains détails. Siemens veut se positionner d'une nouvelle manière sur le marché global et je suis heureux que nous coopérerions", a ajouté M.Chmatko.
