La délégation russe est conduite par Anatoli Antonov, directeur du département pour la sécurité et le désarmement du ministère des Affaires étrangères.
La Russie et les Etats-Unis mènent des entretiens en vue de signer un nouveau traité russo-américain destiné à remplacer le Traité de réduction des armes stratégiques (START) qui expire le 5 décembre prochain. Signé le 31 juillet 1991, il engageait chacune des parties à limiter à 6.000 unités le nombre d'ogives nucléaires et à 1.600 celui des vecteurs. Il prévoyait aussi des inspections réciproques des sites utilisés pour le stockage et la destruction des armes, des échanges d'informations et la destruction des armes périmées. La Russie et les États-Unis possèdent 90% de l'arsenal nucléaire mondial.
Réunis le 6 juillet dernier à Moscou, les présidents russe et américain, Dmitri Medvedev et Barack Obama, ont signé un accord-cadre intitulé "Compréhension commune des réductions et limitations ultérieures des armements stratégiques offensifs". Les deux pays ont convenu de réduire de moitié le nombre des charges nucléaires et de leurs vecteurs, les ramenant à 1500-1675 unités pour les premières et à 500-1100 pour les seconds. L'accord-cadre stipule que l'un nouveau Traité START juridiquement contraignant sera conclu prochainement.