Le ministère de défense du Japon qui cite les données obtenues par le satellite-espion américain affirme que la Corée du Nord menace de frappe balistique les Hawaii. Le journal japonais « Yomiuri » a diffusé cette nouvelle jeudi.
Le ministère estime que la Corée du Nord pourrait tirer début juillet (le plus probablement, entre le 4 et le 8 juillet) un missile à longue portée en direction de l'île américaine de Hawaï. Le journal sud-coréen confirma les données des militaires japonais. Il affirme qu’un train portant le missile se dirige vers la base où le missile à longue portée était tiré le 5 avril. Auparavant, Pyongyang avait menacé de tirer un autre missile à longue portée en signe de protestation contre les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU qui avaient suivi le deuxième essai nucléaire. Certains experts estiment que les actions des autorités nord-coréennes s’expliquent non par les préparatifs aux lancements réels, mais par une tentative de faire pression sur leurs partenaires, membres des négociations à six. L’expert-orientaliste Constantin Asmolov prend la parole :
Les travaux préparatoires pour un nouveau lancement de missiles à longue portée vers les îles de Hawaï, c’est plutôt un bruit sans fondement, Certains analystes américains et chinois affirment que les Nord-Coréens font circuler des wagons vides. Il s’agit d’une campagne de désinformation pour faire lever les enjeux. La stratégie est la même : essayer de paraitre plus importants, d’attirer les Américains dans une situation désagréable, lorsqu’ils seront obligés de mener une guerre ce qui serait trop risqué et mal vu par la communauté internationale . Une autre possibilité : les négociations reprendront, mais les partenaires ne traiteraient plus la Corée du Nord en pays-voyou, mais en partenaire, quoique peu agréable.
Le ministère estime que la Corée du Nord pourrait tirer début juillet (le plus probablement, entre le 4 et le 8 juillet) un missile à longue portée en direction de l'île américaine de Hawaï. Le journal sud-coréen confirma les données des militaires japonais. Il affirme qu’un train portant le missile se dirige vers la base où le missile à longue portée était tiré le 5 avril. Auparavant, Pyongyang avait menacé de tirer un autre missile à longue portée en signe de protestation contre les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU qui avaient suivi le deuxième essai nucléaire. Certains experts estiment que les actions des autorités nord-coréennes s’expliquent non par les préparatifs aux lancements réels, mais par une tentative de faire pression sur leurs partenaires, membres des négociations à six. L’expert-orientaliste Constantin Asmolov prend la parole :
Les travaux préparatoires pour un nouveau lancement de missiles à longue portée vers les îles de Hawaï, c’est plutôt un bruit sans fondement, Certains analystes américains et chinois affirment que les Nord-Coréens font circuler des wagons vides. Il s’agit d’une campagne de désinformation pour faire lever les enjeux. La stratégie est la même : essayer de paraitre plus importants, d’attirer les Américains dans une situation désagréable, lorsqu’ils seront obligés de mener une guerre ce qui serait trop risqué et mal vu par la communauté internationale . Une autre possibilité : les négociations reprendront, mais les partenaires ne traiteraient plus la Corée du Nord en pays-voyou, mais en partenaire, quoique peu agréable.
Le vice-directeur de l’Institut des relations internationales Guennadi Tchouffrine partage cet avis.
Les autorités nord-coréennes veulent aggraver la situation, essayant d’inciter son adversaire principal, les Etats-Unis, au dialogue, puisqu’il s’agit d’un pays avec lesquels la Corée du Nord voudrait établir des relations. Comment devra donc réagir la communauté internationale ? Bien sûr, tout chantage nucléaire et balistique doit être désapprouvé, ce qui a été fait, d’ailleurs, lors du dernier sommet de l’OCS à Ekaterinbourg avec la participation de Russie et de Chine, puis, lors des entretiens bilatéraux entre la Russie et la Chine à Moscou. Mais il faut aussi comprendre quels sont les objectifs de Pyongyang.
Du point de vue des experts russes, c’est un moyen étrange, qu’un homme normal a du mal à comprendre, d’incitation au dialogue. Mais les négociations n’ont pas d’alternative. Les membres des négociations à six estiment que la reprise du dialogue avec la Corée du Nord est désirable.
Les autorités nord-coréennes veulent aggraver la situation, essayant d’inciter son adversaire principal, les Etats-Unis, au dialogue, puisqu’il s’agit d’un pays avec lesquels la Corée du Nord voudrait établir des relations. Comment devra donc réagir la communauté internationale ? Bien sûr, tout chantage nucléaire et balistique doit être désapprouvé, ce qui a été fait, d’ailleurs, lors du dernier sommet de l’OCS à Ekaterinbourg avec la participation de Russie et de Chine, puis, lors des entretiens bilatéraux entre la Russie et la Chine à Moscou. Mais il faut aussi comprendre quels sont les objectifs de Pyongyang.
Du point de vue des experts russes, c’est un moyen étrange, qu’un homme normal a du mal à comprendre, d’incitation au dialogue. Mais les négociations n’ont pas d’alternative. Les membres des négociations à six estiment que la reprise du dialogue avec la Corée du Nord est désirable.
