Le South Stream prend de l’ampleur

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Le grand projet « South Stream » prend de l’ampleur. Gazprom a conclu vendredi à Sotchi les accords avec les compagnies italiennes, bulgares, grecques et serbes sur la construction du système de gazoducs reliant la Russie à la Bulgarie et aux autres pays consommateurs de gaz en Europe.
Le grand projet « South Stream » prend de l’ampleur. Gazprom a conclu vendredi à Sotchi les accords avec les compagnies italiennes, bulgares, grecques et serbes sur la construction du système de gazoducs reliant la Russie à la Bulgarie et aux autres pays consommateurs de gaz en Europe.
Le gazoduc reliera Novorossiisk au port bulgare Varna en passant dans le fond de la mer Noire. C’est un secteur long de 900 km à la profondeur maximale de 2 km. Ensuite un embranchement sera aménagé vers la Grèce, l’Italie et un autre – vers la Serbie, la Hongrie et l’Autriche. Les contours de l’itinéraire du South Stream ont été concrétisés au sommet à Sotchi. Le projet a été confirmé par les accords signés simultanément avec l’Italie, la Bulgarie, la Grèce et la Serbie. L’itinéraire sera précisé à l’issue des pourparlers de la Russie avec la Slovénie et l’Autriche.
L’accord avec l’Italie a été signé en présence des chefs de gouvernement russe et italien. Vladimir Poutine a dressé le bilan des pourparlers :
ENI et Gazprom se sont entendus d’accroître l’extraction de 31 à 63 milliards de m3 par an. A mon avis, c’est notre apport conjoint à la garantie de la sécurité énergétique européenne.
Au micro le président de Gazprom Alexei Miller :
Les documents signés précisent les délais de fondation des entreprises mixtes avec les pays transiteurs, etc.
Les quatre accords ont été signés à Sotchi malgré les tentatives de l’UE d’imposer un autre projet : Nabucco. La Russie ne s’y oppose pas mais c’est aux Européens d’en évaluer les avantages commerciaux, a dit Vladimir Poutine :

Il convient de révéler les deux composantes. Premièrement, les livraisons de gaz, deuxièmement, l’efficacité. Notre projet réunit les deux composantes. Quant à l’efficacité commerciale du projet Nabucco, c’est à ses initiateurs de l’évaluer. Nous n’avons rien contre la mise en œuvre des projets alternatifs, a indiqué Vladimir Poutine.
La Russie met en doute le prix d’une telle diversification par l’Europe des itinéraires de livraisons de gaz. Selon Gazprom, le projet Nabucco est purement politique. Pour le rendre rentable il faut transférer tous les ans 30 milliards de m3 pendant 30 ans. Pour le moment on n’a trouvé pour sa réalisation que trois milliards alors que les délégués au sommet à Sotchi ont fixé l’indice de 63 milliards de m3 par an pour le South Stream.
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