ne nouvelle réunion du Comité d’organisation de l’Année croisée France-Russie 2010 s’est déroulée il y a quelques jours à Paris. La délégation russe était conduite par Sergueï Narychkine, chef de la présidence russe et coprésident du Comité. La France était représentée par le secrétaire général de l’Elysée Claude Gean…
Je rappelle, écrit notre observateur Alexeï Grigoriev, que la décision au sujet de la tenue d’une telle Année a été annoncée en automne 2007 par les présidents Vladimir Poutine et Nicolas Sarkozy. Pour mettre en œuvre ce projet unique, premier de longue histoire des rapports entre nos pays, un Comité d’organisation a été formé, coprésidé par Sergueï Narychkine, chef de l’administration du Kremlin et Bernard Kouchner, ministre des AE de France. Des groupes de travail franco-russes ont été chargés de préparer des projets dans de nombreux domaines : culture, télécommunications, instruction, recherche, économie, agriculture, tourisme, échanges sportifs et juvéniles. Au cours de 2008 les membres de ces groupes ont tenu plusieurs rencontres et élaboré un programme de manifestations sur toutes ces directions, ont défini leur financement. A la récente réunion du Comité d’organisation à Paris ce programme a été approuvé dans ses grands traits. Le format de notre émission ne nous suffira pas pour énumérer toutes ces manifestations. Rien que dans la sphère de la culture il y en a plus deux cent. Disons seulement que l’Année France-Russie sera inaugurée en janvier à Paris par la production de l’orchestre du Théâtre de Marie, et qu’elle sera clôturée solennellement en décembre par un gala-concert des vedettes du ballet russe et français au Bolchoï à Moscou. En somme, pratiquement toutes nos manifestations conjointes en 2010, y compris la plus retentissante, et ce n’est pas une métaphore, le lancement de la fusée-porteuse russe « Soyouz » depuis le site spatial à Kourou, en Guyane Française, se dérouleront sous le signe de la Russie et de la France. Voici ce que le chef de la présidence russe Sergueï Narychkine a dit au correspondant de la chaîne ORT à l’issue de la réunion du Comité d’organisation à Paris…
Notre tâche est de faire en sorte que l’Année croisée Russie-France 2010 ouvre les portes à de nouvelles initiatives et à de nouveaux projets, a déclaré Sergueï Narychkine. Notre grand souhait est qu’elle soit une fête marquante avant tout pour les citoyens de nos deux pays…
Je rappelle, écrit notre observateur Alexeï Grigoriev, que la décision au sujet de la tenue d’une telle Année a été annoncée en automne 2007 par les présidents Vladimir Poutine et Nicolas Sarkozy. Pour mettre en œuvre ce projet unique, premier de longue histoire des rapports entre nos pays, un Comité d’organisation a été formé, coprésidé par Sergueï Narychkine, chef de l’administration du Kremlin et Bernard Kouchner, ministre des AE de France. Des groupes de travail franco-russes ont été chargés de préparer des projets dans de nombreux domaines : culture, télécommunications, instruction, recherche, économie, agriculture, tourisme, échanges sportifs et juvéniles. Au cours de 2008 les membres de ces groupes ont tenu plusieurs rencontres et élaboré un programme de manifestations sur toutes ces directions, ont défini leur financement. A la récente réunion du Comité d’organisation à Paris ce programme a été approuvé dans ses grands traits. Le format de notre émission ne nous suffira pas pour énumérer toutes ces manifestations. Rien que dans la sphère de la culture il y en a plus deux cent. Disons seulement que l’Année France-Russie sera inaugurée en janvier à Paris par la production de l’orchestre du Théâtre de Marie, et qu’elle sera clôturée solennellement en décembre par un gala-concert des vedettes du ballet russe et français au Bolchoï à Moscou. En somme, pratiquement toutes nos manifestations conjointes en 2010, y compris la plus retentissante, et ce n’est pas une métaphore, le lancement de la fusée-porteuse russe « Soyouz » depuis le site spatial à Kourou, en Guyane Française, se dérouleront sous le signe de la Russie et de la France. Voici ce que le chef de la présidence russe Sergueï Narychkine a dit au correspondant de la chaîne ORT à l’issue de la réunion du Comité d’organisation à Paris…
Notre tâche est de faire en sorte que l’Année croisée Russie-France 2010 ouvre les portes à de nouvelles initiatives et à de nouveaux projets, a déclaré Sergueï Narychkine. Notre grand souhait est qu’elle soit une fête marquante avant tout pour les citoyens de nos deux pays…
Les manifestations de l’Année croisée France-Russie se dérouleront dans une trentaine de villes et régions russes, dont celle de Kalouga. Il est significatif que pratiquement les jours, où le Comité d’organisation 2010 travaillait à Paris, on en parlait aussi lors de la présentation de la région de Kalouga à l’ambassade de France à Moscou.
L’intérêt mutuel pour les riches cultures (de nos) peuples rend le potentiel du dialogue franco-russe pratiquement inépuisable, dit à ce sujet le président de l’assemblée législative de la région Pavel Kamenski. L’Année 2010 renforcera encore les liens entre nos Etats. Kalouga va de même y participer. Mais pourquoi d’aussi étroits rapports de sympathie et de coopération se sont-ils établis entre précisément la région de Kalouga et la France ? D’autres régions russes ne peuvent pas s’en vanter. Je le fais remonter à l’un des épisodes éclatants de la Seconde guerre mondiale. L’escadrille de pilotes français, le futur régiment d’aviation « Normandie-Niemen » a reçu le baptême par le feu précisément dans le ciel de Kalouga. En mars 1943 les Français ont posé leurs appareils sur la piste de l’aérodrome « Polotniany zavod » (Draperie). C’est bien de cet aérodrome qu’ils effectuaient leurs premières sorties aériennes et remporté leurs premières victoires dans le ciel. Les habitants de Kalouga gardent soigneusement le souvenir des pilotes français et en été 2010 accueilleront très chaleureusement en leur terre les participants au rallye international, consacré à la mémoire du légendaire régiment « Normandie-Niemen ».
« Quelle est votre attitude envers le prochain événement ? » était la question, adressée à un autre participant de la présentation, le vice-gouverneur de la région Vladimir Potemkine…
Ce n’est pas à vous de raconter combien de choses lient la région de Kalouga à la France, répond Vladimir Potemkine. On a déjà mentionné ici le régiment « Normandie-Niemen », il y a des rapports de jumelage, mais aussi des événements bien que tragiques, mais déjà patinés par le temps, de la guerre de 1812. Nous voulons inaugurer en 2010 un mémorial à tous ceux qui ont péri en cette déjà lointaine 1812, rendre hommage aux officiers et aux soldats de nos deux armées. Par exemple, au Russe Denis Davydov ou au général Alexis Joseph Delzons, mort au combat près de Maly Iaroslavets, où il y a son tombeau, dont les habitants locaux prennent soin. Nous voudrions établir des rapports avec la technopole de Nice, semblable à notre cité de recherche d’Obninsk. Limoges est notre ville jumelée, mais nous aurions souhaité d’être liés par de tels rapports avec d’autres villes de France. Je dois dire qu’en ce moment nous aménageons près de Kalouga un ethno-parc, où seront représentés les pays les plus différents. Nous serions réjouis d’y voir une maison de Limoges, une ferme française ou quelque chose dans ce genre, qui évoquerait la France aux visiteurs. C’est l’un de nos projets, que nous voulons proposer de réaliser à nos invités de France en 2010.
L’ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République française en Russie Jean De Gliniasty a dit quelques mots à notre correspondant au sujet de la participation de Kalouga au grand événement de 2010 pour la France et la Russie.
C’était le récit sur la préparation de l’Année croisée France-Russie 2010. Nous rappelons à nos auditeurs qu’ils peuvent suivre tous les programmes de la « Voix de la Russie » sur son site Internet www.ruvr.ru
L’intérêt mutuel pour les riches cultures (de nos) peuples rend le potentiel du dialogue franco-russe pratiquement inépuisable, dit à ce sujet le président de l’assemblée législative de la région Pavel Kamenski. L’Année 2010 renforcera encore les liens entre nos Etats. Kalouga va de même y participer. Mais pourquoi d’aussi étroits rapports de sympathie et de coopération se sont-ils établis entre précisément la région de Kalouga et la France ? D’autres régions russes ne peuvent pas s’en vanter. Je le fais remonter à l’un des épisodes éclatants de la Seconde guerre mondiale. L’escadrille de pilotes français, le futur régiment d’aviation « Normandie-Niemen » a reçu le baptême par le feu précisément dans le ciel de Kalouga. En mars 1943 les Français ont posé leurs appareils sur la piste de l’aérodrome « Polotniany zavod » (Draperie). C’est bien de cet aérodrome qu’ils effectuaient leurs premières sorties aériennes et remporté leurs premières victoires dans le ciel. Les habitants de Kalouga gardent soigneusement le souvenir des pilotes français et en été 2010 accueilleront très chaleureusement en leur terre les participants au rallye international, consacré à la mémoire du légendaire régiment « Normandie-Niemen ».
« Quelle est votre attitude envers le prochain événement ? » était la question, adressée à un autre participant de la présentation, le vice-gouverneur de la région Vladimir Potemkine…
Ce n’est pas à vous de raconter combien de choses lient la région de Kalouga à la France, répond Vladimir Potemkine. On a déjà mentionné ici le régiment « Normandie-Niemen », il y a des rapports de jumelage, mais aussi des événements bien que tragiques, mais déjà patinés par le temps, de la guerre de 1812. Nous voulons inaugurer en 2010 un mémorial à tous ceux qui ont péri en cette déjà lointaine 1812, rendre hommage aux officiers et aux soldats de nos deux armées. Par exemple, au Russe Denis Davydov ou au général Alexis Joseph Delzons, mort au combat près de Maly Iaroslavets, où il y a son tombeau, dont les habitants locaux prennent soin. Nous voudrions établir des rapports avec la technopole de Nice, semblable à notre cité de recherche d’Obninsk. Limoges est notre ville jumelée, mais nous aurions souhaité d’être liés par de tels rapports avec d’autres villes de France. Je dois dire qu’en ce moment nous aménageons près de Kalouga un ethno-parc, où seront représentés les pays les plus différents. Nous serions réjouis d’y voir une maison de Limoges, une ferme française ou quelque chose dans ce genre, qui évoquerait la France aux visiteurs. C’est l’un de nos projets, que nous voulons proposer de réaliser à nos invités de France en 2010.
L’ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République française en Russie Jean De Gliniasty a dit quelques mots à notre correspondant au sujet de la participation de Kalouga au grand événement de 2010 pour la France et la Russie.
C’était le récit sur la préparation de l’Année croisée France-Russie 2010. Nous rappelons à nos auditeurs qu’ils peuvent suivre tous les programmes de la « Voix de la Russie » sur son site Internet www.ruvr.ru
