Les ministres des finances des pays du G20 engageaient ce vendredii leur réunion de deux jours en Grande-Bretagne pour élaborer l’ordre du jour du prochain sommet du G20.
L’économie mondiale est en baisse pour la première fois dans l’après-guerre. Le collapsus dans le commerce mondial s’est produit depuis novembre 2008 lorsque s’est tenu le sommet précédent du G20. La crise financière globale, ayant surgi dans tous les pays du monde, a prescrit une coopération globale en vue de la surmonter. Le G20 assurant 85% du PIB mondial peut constituer un forum décisif en quête de l’issue à la crise. Au micro le vice-directeur de l’Institut des Etats-Unis et du Canada Victor Soupian :
A mon avis, les pays du G20, qui doivent se réunir au forum anticrise, exercent un effet très important sur la situation dans l’économie globale. Ils fournissent en réalité la plupart du PIB mondial. Il faut élaborer les nouvelles règles du fonctionnement du marché financier. Le dérèglement de ce marché dans certains pays et de l’économie mondiale est à l’origine de la crise financière, ayant débouché ensuite vers la crise économique. Il faut établir les règles compréhensibles pour que les instruments financiers ne soient pas séparés des actifs. Il faut mettre en ordre la circulation des capitaux et élaborer les règles communes. Cela concerne, sans doute, le système monétaire. Une monnaie, même aussi puissante qu’est le dollar, ne saurait constituer l’unique monnaie de réserve. Le réseau de monnaies régionales sera aménagé en perspective et chacune d’entre elles occupera sa niche dans les règlements internationaux, estime le chercheur russe.
L’économie mondiale est en baisse pour la première fois dans l’après-guerre. Le collapsus dans le commerce mondial s’est produit depuis novembre 2008 lorsque s’est tenu le sommet précédent du G20. La crise financière globale, ayant surgi dans tous les pays du monde, a prescrit une coopération globale en vue de la surmonter. Le G20 assurant 85% du PIB mondial peut constituer un forum décisif en quête de l’issue à la crise. Au micro le vice-directeur de l’Institut des Etats-Unis et du Canada Victor Soupian :
A mon avis, les pays du G20, qui doivent se réunir au forum anticrise, exercent un effet très important sur la situation dans l’économie globale. Ils fournissent en réalité la plupart du PIB mondial. Il faut élaborer les nouvelles règles du fonctionnement du marché financier. Le dérèglement de ce marché dans certains pays et de l’économie mondiale est à l’origine de la crise financière, ayant débouché ensuite vers la crise économique. Il faut établir les règles compréhensibles pour que les instruments financiers ne soient pas séparés des actifs. Il faut mettre en ordre la circulation des capitaux et élaborer les règles communes. Cela concerne, sans doute, le système monétaire. Une monnaie, même aussi puissante qu’est le dollar, ne saurait constituer l’unique monnaie de réserve. Le réseau de monnaies régionales sera aménagé en perspective et chacune d’entre elles occupera sa niche dans les règlements internationaux, estime le chercheur russe.
Le secrétaire britannique au commerce Alister Darling a précisé l’ordre du jour de la réunion du G20. Les délégués envisageront les moyens de stimuler la demande économique et de stabiliser le système financier, les mécanismes d’alerte concernant les crises et la refonte des institutions financières internationales. Il est peu probable que divers pays parviennent tout de suite au consensus. Cependant, nous avancerons dans cette voie. Le succès du sommet du G20 dépendra de son aptitude à unir les pays pour qu’ils adoptent les décisions conjointes en vue de régler la crise économique et financière globale.
