Avant le début de la crise (en janvier-février 2008) la hausse du chômage n'avait affecté que 11 entités fédérales, toujours selon le Rosstat.
Par ailleurs, grâce à la baisse du taux de chômage dans d'autres régions, l'indice global pour la Russie au 1 janvier 2009 est inférieur de 2% à l'indice de 2008. Dans l'ensemble de la Russie, en 2008, les agences publiques du service de l'emploi recensaient plus de 1,52 millions de chômeurs.
Le taux le plus élevé de chômage, selon les données des sondages d'opinions sur les problèmes de l'emploi (réalisés selon la méthode de l'Organisation internationale du travail (OIT), est noté en Ingouchie avec 122.400 personnes sans travail (soit 55% de la population économiquement active), et en Tchétchénie avec 65.400 chômeurs (soit 35,5% de la population économiquement active). A noter que le nombre des chômeurs en Tchétchénie a diminué par rapport à la même période de 2007 de 34,6%, contre une hausse de 22,4% en Ingouchie.
Le taux le plus bas de chômage (moins de 1,0%) n'a concerné en 2008 que Moscou, (0,9%), alors qu'en janvier-février 2008, un indice de 1,0% n'était constaté que dans 22 entités de la Fédération de Russie.
La méthode de l'OIT est basée sur une étude sélective de la population économiquement active âgée de 15 à 70 ans (selon les standards internationaux), elle prend en compte les personnes ne travaillant pas et n'ayant pas de revenus, mais cherchant un emploi ou essayant de créer leur propre entreprise. Les services de l'emploi ne recensent que les chômeurs en âge de travailler (les femmes de moins de 54 ans et les hommes de moins de 59 ans), qui souhaitent obtenir une aide de l'Etat sous la forme d'allocation de chômage ou des offres d'emploi.
Vendredi, la ministre du Travail et du Développement social a déclaré qu'à fin de la semaine le nombre de chômeurs officiellement recensés en Russie avait augmenté de 43.000 individus et dépassait le chiffre de 2,77 millions.
