Aussitôt que le conflit entre la Géorgie et l’Ossétie du Sud avait éclaté et la consolidation russo-européenne s’est compromise, les terroristes se sont activés. Nikolai Borduja, secrétaire général de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) a fait cette déclaration mercredi à Bruxelles. Voici le commentaire de notre observateur politique Viktor Ienikeev.
Nikolai Borduja a exprimé ce point de vue au cours des consultations avec les ambassadeurs des Etats d’OTSC à l’OTAN. Cette organisation regroupe la Russie, l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, la Kirghizie, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. Par ailleurs, on a divulgué, au même moment, à Moscou les résultats que le Comité antiterroriste national a obtenus l’année dernière. Ils attestent que les services spéciaux ont empêché en 2008 plus de 100 actes terroristes. La plupart étaient prévus dans les lieux publics très fréquentés au moyen de puissants dispositifs explosifs.
Rappelons que les relations entre la Russie et l’OTAN se sont dégradées lorsque les pays de l’alliance avaient soutenu le régime Saakachvili en Géorgie qui avait agressé l’Ossétie du Sud et les forces d’interposition russes qui y cantonnaient. Cela a naturellement encouragé les restes de bandes terroristes en Tchétchénie, au Daguestan, en Ingouchetie et dans d’autres régions du Caucase qui étaient financés et armés de l’étranger, y compris de la Géorgie. Il était surprenant que l’OTAN ait pris le parti de l’agresseur qui a reconnu plus tard les faits et non pas celui de la Russie qui l’a contrainte à la paix. Il ne fait pas de doute qu’elle s’était laissé emporter par une attitude politisée, dans l’esprit de la « guerre froide ». Notons, cependant, que les terroristes se sont activés dans d’autres régions du globe. A preuve : les explosions à Moumbai, en Afghanistan, au Pakistan, en Irak et en Espagne.
Heureusement, on s’est rendu bientôt compte à Bruxelles que la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme, le trafic de drogues et la criminalité transfrontalière répond aux intérêts communs de l’OTAN et de la Russie. Par conséquent, la décision de rétablir officiellement la coopération entre elles a été prise en début de mars. Il est temps, aujourd’hui, d’aller plus loin et de développer la coopération entre l’OTAN et l’OTSC. Parce que la lutte contre ces fléaux des temps modernes est un objectif primordial pour les membres de cette organisation sur l’espace postsoviétique. Les pays du bloc nord-atlantique se refusaient à le faire jusqu’à présent. Il ne fait pas de doute que l’alliance apportera des corrections dans ce domaine. Car le terrorisme revêt un caractère international et la communauté mondiale peut le combattre seulement en conjuguant ses efforts. L’Afghanistan en est un bon exemple.
Nikolai Borduja a exprimé ce point de vue au cours des consultations avec les ambassadeurs des Etats d’OTSC à l’OTAN. Cette organisation regroupe la Russie, l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, la Kirghizie, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. Par ailleurs, on a divulgué, au même moment, à Moscou les résultats que le Comité antiterroriste national a obtenus l’année dernière. Ils attestent que les services spéciaux ont empêché en 2008 plus de 100 actes terroristes. La plupart étaient prévus dans les lieux publics très fréquentés au moyen de puissants dispositifs explosifs.
Rappelons que les relations entre la Russie et l’OTAN se sont dégradées lorsque les pays de l’alliance avaient soutenu le régime Saakachvili en Géorgie qui avait agressé l’Ossétie du Sud et les forces d’interposition russes qui y cantonnaient. Cela a naturellement encouragé les restes de bandes terroristes en Tchétchénie, au Daguestan, en Ingouchetie et dans d’autres régions du Caucase qui étaient financés et armés de l’étranger, y compris de la Géorgie. Il était surprenant que l’OTAN ait pris le parti de l’agresseur qui a reconnu plus tard les faits et non pas celui de la Russie qui l’a contrainte à la paix. Il ne fait pas de doute qu’elle s’était laissé emporter par une attitude politisée, dans l’esprit de la « guerre froide ». Notons, cependant, que les terroristes se sont activés dans d’autres régions du globe. A preuve : les explosions à Moumbai, en Afghanistan, au Pakistan, en Irak et en Espagne.
Heureusement, on s’est rendu bientôt compte à Bruxelles que la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme, le trafic de drogues et la criminalité transfrontalière répond aux intérêts communs de l’OTAN et de la Russie. Par conséquent, la décision de rétablir officiellement la coopération entre elles a été prise en début de mars. Il est temps, aujourd’hui, d’aller plus loin et de développer la coopération entre l’OTAN et l’OTSC. Parce que la lutte contre ces fléaux des temps modernes est un objectif primordial pour les membres de cette organisation sur l’espace postsoviétique. Les pays du bloc nord-atlantique se refusaient à le faire jusqu’à présent. Il ne fait pas de doute que l’alliance apportera des corrections dans ce domaine. Car le terrorisme revêt un caractère international et la communauté mondiale peut le combattre seulement en conjuguant ses efforts. L’Afghanistan en est un bon exemple.
C’était notre observateur politique Viktor Ienikeev.