"Quant aux nominations proposées par Barack Obama, elles montrent que les déclarations sur les relations avec la Russie ne relèvent pas de la rhétorique électorale, mais constituent une tentative sérieuse et bien réfléchie de tournant et de "redémarrage" qui s'exprime depuis ces quelques derniers mois dans des démarches suffisamment sérieuses", a indiqué l'expert.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton ont récemment procédé symboliquement au "redémarrage" des relations entre Moscou et Washington, fortement écornées après huit années d'administration Bush.
Au début de sa première rencontre bilatérale avec Sergueï Lavrov, Hillary Clinton lui a remis un grand bouton rouge sur une plaque jaune, en tant que symbole de l'aspiration de l'administration américaine à "redémarrer" les relations entre Washington et Moscou.
Mme Clinton et M.Lavrov ont pressé ensemble ce bouton, lançant symboliquement le processus de "redémarrage".
Selon M.Oznobichtchev, plusieurs groupes d'experts travaillent à présent aux Etats-Unis qui se rendent parfaitement compte des problèmes de la Russie et de ses préoccupations.
Le président américain Barack Obama a proposé la candidature d'Alexander Vershbow, ancien ambassadeur américain à Moscou, au poste de chef adjoint du Pentagone, chargé, entre autres, de la politique des Etats-Unis au sein de l'OTAN. Une fois approuvée par le Sénat, cette nomination permettra l'espoir d'un changement dans la politique otanienne envers la Russie.
Le président Obama a aussi proposé Ivo Daalder de la Brookings Institution au poste de délégué permanent US à l'OTAN.