"Le fait d'ignorer le pouvoir légitime à Gaza pourrait être considéré comme un torpillage prémédité des efforts de redressement de la bande", a mis en garde le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum, cité par les médias arabes.
Selon M.Barhoum, l'aide humanitaire doit commencer à affluer directement dans la bande de Gaza dans les jours à venir, indépendamment des progrès enregistrés lors des négociations interpalestiniennes.
"Nous saluons les efforts des pays arabes et de l'ensemble de la communauté internationale en vue de la reconstruction de Gaza", a indiqué le porte-parole du Hamas.
Selon lui, les Palestiniens considèrent l'octroi d'assistance comme une action humanitaire et souhaitent éviter la politisation de cette question.
87 Etats et organisations internationales se sont donné rendez-vous lundi à Charm el-Cheikh, station balnéaire égyptienne sur la mer Rouge, pour une conférence portant sur l'aide à la reconstruction de la bande de Gaza.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas y participe, mais les représentants du Hamas n'y ont pas été conviés.
Outre les volumes de l'aide financière et autre devant être fournie aux Palestiniens, les participants de la conférence discutent des mécanismes de réalisation de cette assistance, compte tenu du fait que la plupart des pays européens et les Etats-Unis qualifient le Hamas d'organisation terroriste.
Les observateurs internationaux estiment que malgré tous les efforts de la communauté internationale, le lancement des travaux de reconstruction de Gaza pourrait traîner en longueur en raison du blocus imposé par Israël et des divergences interpalestiniennes.
