"Nous n'entendons pas légitimer les régimes fantoches mis en place par les troupes russes d'occupation", s'est indigné M.Vachadze.
Le diplomate russe avait notamment insisté pour que la Géorgie signe "des accords juridiquement contraignants de non-recours à la force avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud".
Recevant lundi à Moscou trois ambassadeurs européens, M.Grouchko s'est dit préoccupé par un nouveau renforcement de la présence militaire géorgienne près de la frontière sud-ossète. Le diplomate a rappelé les engagements pris au sein de l'OSCE visant à s'abstenir de livraisons d'armes aux pays impliqués dans des conflits.
Commentant la déclaration du ministère russe des Affaires étrangères (MID) relative à la nouvelle augmentation du nombre des militaires géorgiens postés près des frontières sud-ossètes, M.Vachadze a indiqué que la Géorgie s'était déjà engagée à ne pas recourir à la force.
"La Géorgie s'est engagée à ne pas faire usage de la force conformément à l'accord du 12 août qu'elle respecte à la lettre", a-t-il dit.
Le MID constate que les unités spéciales géorgiennes redoublent d'activités dans le secteur Est de la frontière sud-ossète et que le nombre de provocations est loin de diminuer dans la région.
Dans le même temps, toutes les actions russes visant à garantir la sécurité des républiques sont tout à fait conformes aux ententes intervenues entre les présidents russe et français, Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy, le 12 août et le 8 septembre 2008.
L'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, deux républiques autoproclamées sur le territoire géorgien, a été reconnue par la Russie et le Nicaragua dans la foulée de l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud en août 2008.
