Le chef de la diplomatie russe a reçu mardi le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, en visite de travail en Russie. Les deux hommes ont évoqué la situation dans la zone du conflit osséto-géorgien et les mesures à adopter afin de liquider les graves conséquences humanitaires de l'agression armée de la Géorgie.
"Le ministre (Lavrov) a pointé l'efficacité insuffisante des observateurs internationaux dans les zones attenantes à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie sur fond d'accroissement de la présence militaire géorgienne. Cela risque de faire apparaître de nouveaux foyers de tension", stipule le document du Département de l'Information et de la Presse du MID.
Le 8 août dernier, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinvali, la capitale, et tuant des centaines de civils et des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Tbilissi affirme avoir été "victime d'une provocation russe".