Le diplomate a indiqué qu'un rôle très important était réservé à l'Egypte dans le règlement du conflit actuel.
"L'Egypte possède aujourd'hui un double mandat, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies l'ayant chargée de trouver les moyens pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la Ligue arabe lui ayant confié le lancement d'un dialogue interpalestinien", a indiqué l'ambassadeur.
"Malheureusement, il n'y a pas de dialogue direct aujourd'hui entre le Fatah et le Hamas, mais, avec le concours de l'Egypte, nous espérons pouvoir lancer le dialogue interpalestinien", a-t-il poursuivi.
Le dialogue entre le Fatah et le Hamas a été suspendu en raison d'affrontements meurtriers interpalestiniens, en juin 2007, au moment où le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza. Entièrement isolé, ce petit territoire est boycotté depuis par Israël et les Etats-Unis. La Cisjordanie est restée sous les ordres du président de l'Autorité palestinienne et leader du Fatah Mahmoud Abbas, qui bénéficie d'une assistance financière occidentale.
Une trêve entre Israël et le Hamas, négociée par le biais de l'Egypte, prévoyait une levée progressive du blocus imposé par Israël au territoire de Gaza depuis que le mouvement islamiste y a pris le pouvoir à la faveur d'un coup de force. Les Palestiniens devaient, de leur coté, cesser les tirs de roquettes et d'obus de mortiers sur le sud d'Israël. Pourtant, à son expiration, la trêve n'a pas été prolongée par les islamistes et Israël a lancé des raids aériens le 27 décembre dernier, avant d'entamer une opération militaire terrestre de grande envergure contre la bande de Gaza. Baptisée "Plomb durci", cette opération vise à faire cesser les tirs de roquette palestiniens dirigés contre le territoire israélien. Les hostilités ont fait plus de 920 morts et plus de 4.100 blessés côté palestinien.
