"La Géorgie a été sérieusement ébranlée par les hostilités qui se sont déroulées sur son territoire en août dernier. Ce conflit a mis en évidence les contradictions intérieures et les disproportions économiques qui existaient en Géorgie. Pis, ces disproportions se sont aggravées en septembre et en octobre derniers avec la recrudescence de la crise financière mondiale et ont fini par se répercuter sur le développement économique à moyen terme du pays", a-t-il affirmé.
Selon M. Kakoulia, cette tendance s'est traduite par un ralentissement des rythmes de la croissance économique.
"En 2007, le PIB géorgien a augmenté de 12,4%. La prévision pour 2008 est de 3,5% et pour 2009, de 4%. A la suite des hostilités, la Géorgie a cessé d'être attrayante pour les investisseurs étrangers", a constaté le vice-président de la Banque nationale, ajoutant que la croissance économique de ces dernières années "tenait essentiellement à l'afflux de capitaux étrangers sous forme d'investissements directs et de crédits bancaires".
"Ce processus n'a pas tardé à augmenter le déficit du compte des opérations courantes de la Géorgie. Ce déficit a dépassé 20% du PIB, entraînant un ralentissement de l'activité économique et du rythme de croissance dès que le pays eut cessé d'attirer les investisseurs étrangers. Cela signifie que les facteurs extérieurs ont exercé un impact sérieux sur l'économie géorgienne, révélant les contradictions accumulées dans le pays avant le conflit d'août dernier", a conclu M. Kakoulia.
