Selon lui, l'APCE est consciente que la situation à la frontière osséto-géorgienne "n'est pas seulement instable, mais a en outre tendance à se détériorer".
"Tout le monde n'est pas prêt à reconnaître que la responsabilité de cette détérioration incombe entièrement à la partie géorgienne qui continue d'aménager des postes d'observation à proximité de la frontière. Le nombre de ces postes dépasse déjà la vingtaine. Mais l'essentiel, c'est le fait qu'ils sont utilisés non seulement par des policiers, mais aussi par des militaires géorgiens", a affirmé M. Kossatchev dans une interview à la chaîne russe Vesti 24, commentant la réunion de la commission permanente de l'APCE qui s'est déroulée vendredi à Madrid.
Certains participants à la réunion ont fait savoir que l'APCE n'était pas parvenue à prévenir les événements tragiques d'août dernier dans le Caucase du Sud.
"Si l'APCE commet une nouvelle erreur, nous n'aurons plus besoin de cette organisation", a ajouté M. Kossatchev.