Barroso n'a pas encore lu la lettre de Kaczynski sur la Russie

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BRUXELLES, 28 novembre - RIA Novosti. Le président de la Commission européenne (CE) José Manuel Barroso a reçu mais pas encore lu la lettre du président polonais Lech Kaczynski, a déclaré vendredi devant les journalistes à Bruxelles le porte- parole de la CE, Johannes Laitenberger, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

Dans cette lettre, M.Kaczynski affirme que la Russie ne respecte pas les engagements pris dans le cadre du plan Medvedev-Sarkozy et exhorte l'exécutif de l'Union européenne (UE) à procéder à l'analyse de la situation en Géorgie.

"Le président de la Commission européenne prendra connaissance de la lettre et y répondra en temps opportun", a indiqué M. Laitenberger.

Selon le président polonais, la situation en Géorgie constituera un test pour l'Union européenne. "L'Europe sera-t-elle en mesure d'endiguer l'impérialisme russe renaissant qui, comme le montre l'histoire, ne se satisfait jamais de concessions", fait-il remarquer.

A cette occasion, M.Kaczynski commente l'incident survenu à Akhalgori (frontière entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud), quand le cortège des présidents géorgien Mikhaïl Saakachvili et polonais a essuyé des tirs, selon les affirmations de Tbilissi. M. Kaczynski a souligné que son déplacement à Akhalgori avait "prouvé à la communauté internationale que la Russie ne respectait pas les engagements pris dans le cadre du plan Medvedev-Sarkozy".

Le président polonais se trouvait lors de l'incident en Géorgie pour participer aux festivités consacrées au 5e anniversaire de la "révolution des roses" en Géorgie.

Pour sa part, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a qualifié de "provocation pure et simple" l'information selon laquelle des tirs se seraient produits à proximité immédiate du cortège dans lequel se trouvaient les présidents polonais et géorgien. Selon M. Lavrov, ce n'est pas le premier incident de ce genre: Tbilissi organise régulièrement de telles provocations afin d'accuser par la suite la Russie ou l'Ossétie du Sud.

De son côté, le ministère sud-ossète des Affaires étrangères a déclaré que l'incident à la frontière avait été personnellement provoqué par le président géorgien Mikhaïl Saakachvili.

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