Selon l'entourage du président élu des Etats-Unis, Barack Obama, la nomination d'Hillary Clinton est "sur les rails" et devrait intervenir après le pont de ce week-end pour la fête de Thanksgiving.
Les rapports entre Minsk et Washington se sont aggravés après l'élection présidentielle de 2006 en Biélorussie. Les Etats-Unis ont déclaré que le scrutin s'était déroulé avec de nombreuses violations des normes démocratiques et ont accusé Minsk de violations des droits de l'homme et de la liberté de la presse. Washington a même dressé une liste de fonctionnaires biélorusses interdits d'entrée sur le territoire américain, où Alexandre Loukachenko et les membres de sa famille figuraient. Par ailleurs, à la fin de l'année dernière, les Etats-Unis ont bloqué les comptes du groupe pétrochimique public Belneftekhim et de ses filiales. Le ministère biélorusse des Affaires étrangères a fait savoir que la reprise du dialogue entre Minsk et Washington ne serait possible qu'après la levée des sanctions économiques américaines contre cette compagnie biélorusse.
Un "assouplissement" dans l'attitude américaine a commencé depuis la libération en août dernier de trois "détenus politiques", dont l'un des leaders de l'opposition biélorusse, Alexandre Kozouline.
M.Loukachenko a indiqué que la Biélorussie "ne forgeait pas ses amitiés contre qui que ce soit".
"Pourquoi ne devons-nous pas recevoir le président vénézuélien Hugo Chavez qui a été reçu en France, au Portugal et en Espagne, a-t-il demandé. Nous avons d'importants intérêts au Venezuela, nous y produisons du pétrole".
Le président biélorusse a aussi souligné que Minsk entretenait des relations étroites avec Téhéran et comptait de mettre en valeur des gisements de pétrole en Iran.
