Les journalistes ont demandé à M.Lavrov de commenter les publications à ce sujet dans les médias colombiens.
"J'en ai pris connaissance et j'en ai parlé à mon homologue colombien Jaime Bermudez. Qualifier une visite du président russe de démarche dirigée contre les Etats-Unis est sans doute le résultat d'une chasse au sensationnel. Si cela contribuait aux ventes de journaux colombiens, cela aurait au moins une utilité quelconque", a dit le chef de la diplomatie russe.
"Mais si l'on parle sérieusement, de tels jugements ne sont qu'un héritage de l'époque de la "guerre froide", quand tout ce qui était bon pour Washington était mauvais pour Moscou, et vice versa", a poursuivi le ministre.
Et d'ajouter qu'à présent, les Etats-Unis coopéraient avec de nombreux voisins de la Russie, et que Moscou ne s'en inquiétait pas à condition que cette coopération soit transparente et ne porte pas atteintes aux intérêts légitimes de la Russie.