Le chef adjoint de la délégation russe à l'APCE, M.Sloutski, est le premier vice-président du Comité pour les Affaires internationales de la Douma (Chambre basse du parlement russe).
La situation autour de l'Ossétie du Sud a été examinée une première fois par l'APCE lors de sa session d'automne, en octobre dernier. Trois jours de travaux ont été consacrés à cette discussion à l'issue de laquelle une résolution a été adoptée dans laquelle l'Assemblée demandait à la Russie d'annuler la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. L'initiative de députés radicaux pour priver la délégation russe de voix n'a cependant pas été soutenue. L'APCE a décidé de revenir à l'examen des relations russo-géorgiennes lors de sa session de janvier 2009.
La session de janvier sera saisie d'un rapport sur la mise en application de la Résolution 1633 (2008) sur les conséquences de la guerre entre la Géorgie et la Russie, a indiqué M. Sloutski.
Et d'ajouter que le dossier du Caucase du Sud s'était trouvé au centre des débats de la Commission des questions politiques et du Comité de suivi de l'APCE, qui étaient réunis ces deux derniers jours à Paris. M. Sloutski a participé à cette réunion.
Selon lui, "le ton des Européens est plus réservé". "Nos collègues sont de plus en plus nombreux à essayer de comprendre l'attitude de la Russie face aux événements en Ossétie du Sud et à l'évolution ultérieure de la situation dans le Caucase", a dit le député.