"L'Union européenne, qui s'est substituée dans les zones de sécurité au contingent de paix russe et qui se porte garante du non-recours à la force par la Géorgie, répond directement du maintien de la sécurité dans les régions attenantes à l'Ossétie du Sud", a indiqué le député.
Le thème du conflit osséto-géorgien a fait l'objet de débats lors de la 54ème session annuelle de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN qui se déroule à Valence, en Espagne, du 14 au 18 novembre.
Intervenant lundi lors d'une réunion de son comité, consacrée à la session de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, M.Zavarzine a apprécié l'action du contingent d'observateurs de l'UE, déployé en Géorgie depuis le 1er octobre dernier. Cependant, il a insisté sur la prise de mesures concrètes de contrôle et de suivi du comportement de l'armée géorgienne.
Comme l'a rappelé M.Zavarzine, selon la Déclaration de 1970 (portant sur les principes d'amitié entre Etats - ndlr), tout Etat est tenu de s'abstenir d'actions de force, quelles qu'elles soient, de nature à priver les peuples de leur droit inaliénable à l'égalité et à l'autodétermination, à la liberté et à l'indépendance.
"Le régime de Saakachvili ne correspond nullement à ces hauts standards, établis par la communauté internationale", a souligné le député, ajoutant qu'avec l'agression contre l'Ossétie du Sud le 8 août dernier, qui s'est soldée par de nombreuses victimes, "Mikhaïl Saakachvili avait mis une croix sur l'intégrité territoriale de la Géorgie".