Russie-Etats-Unis: la victoire d'Obama permet un nouveau partenariat (Steinmeier)

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La Russie devrait reconnaître que la victoire du démocrate Barack Obama à la présidentielle aux Etats-Unis offre une chance de créer de bonnes relations russo-américaines, a estimé vendredi le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier.
BERLIN, 7 novembre - RIA Novosti. La Russie devrait reconnaître que la victoire du démocrate Barack Obama à la présidentielle aux Etats-Unis offre une chance de créer de bonnes relations russo-américaines, a estimé vendredi le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier.

"Moscou ne devrait pas être à l'origine de nouveaux malentendus," a-t-il déclaré dans une interview au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Le chef de la diplomatie allemande a souligné le danger des rivalités entre la Russie et les Etats-Unis en matière de déploiement de systèmes ABM.

Cela dit, M. Steinmeier a fait remarquer que le dernier mot n'avait pas encore été dit au sujet des projets de Washington de déployer en Europe des éléments de son bouclier antimissile.

Mercredi dernier, dans son premier message annuel à l'Assemblée fédérale (parlement), le président russe Dmitri Medvedev a annoncé son intention de renoncer aux décisions adoptées autrefois, renoncer notamment à mettre fin à l'état d'alerte touchant trois régiments de la division de missiles déployée à Kozelsk (au sud-ouest de Moscou), dotée de missiles balistiques intercontinentaux RS-18 (code OTAN: SS-19 Stiletto) d'une portée de 10.000 km, et renoncer à démanteler toute la division d'ici 2010. Par ailleurs, en cas de nécessité, un système de missiles Iskander sera installé dans la région de Kaliningrad, sur la mer Baltique, pour neutraliser le bouclier antimissile américain en Europe, a indiqué le chef de l'Etat russe.

Iskander (code OTAN: SS-26 Stone) est un missile de théâtre hautement précis capable de neutraliser des cibles à une distance maximale de 300 km.

Selon le ministre allemand des Affaires étrangères, cette déclaration du président russe est "un mauvais signal, au mauvais moment".

Comme l'a fait savoir auparavant le porte-parole de la diplomatie allemande, M. Steinmeier se propose d'en discuter avec la partie russe dès qu'il en aura l'occasion.

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