"Il y a une possibilité de travailler conjointement sur les marchés de pays tiers ou de réaliser des projets multilatéraux qui auront une portée pour l'économie européenne dans son ensemble", a déclaré M. Poutine rencontrant jeudi son homologue italien Silvio Berlusconi.
A titre d'exemple, le premier ministre russe cité un projet énergétique en Libye.
S'agissant des rapports entre Moscou et Rome, M. Poutine a relevé qu'ils se développaient tous azimutes. "Dans un contexte marqué par des difficultés économiques dans le monde, les liens économiques entre la Russie et l'Italie constituent un important facteur de stabilité", a-t-il fait observer.
M. Poutine s'est félicité que les bons rapports personnels entre lui et M. Berlusconi exercent un impact positif sur les rapports entre les deux pays.
De son côté, M. Berlusconi a rappelé que de nombreux documents bilatéraux avaient été signés dans le cadre de sa visite en Russie. Ils portent sur la coopération énergétique et industrielle (électricité, réacteurs nucléaires, automobile, chimie) et des questions humanitaires, dont les liens culturels, l'adoption d'enfants et d'autres.
Selon le premier ministre italien, cette visite a donné lieu à la naissance de l'idée de proclamer 2011 Année de la culture et de la langue italiennes en Russie et celle de la langue et de la culture russes en Italie. Cette année-là sera marquée par plusieurs manifestations culturelles et sportives dans les deux pays, a-t-il ajouté.
"Je pense que nos rapports suivent la bonne voie. Notre coopération a une portée stratégique", a estimé le premier ministre italien.
Selon M. Berlusconi, l'Italie est le deuxième fournisseur et client de la Russie. "Mais nous souhaitons devenir les premiers absolument en tout", a souligné le premier ministre italien.
Jeudi, à l'issue de consultations russo-italiennes au sommet, les deux pays ont signé, en présence du président Dmitri Medvedev et du premier ministre Silvio Berlusconi, 13 accords importants de coopération économique et humanitaire.
