Le 8 août dernier, la Géorgie a agressé la république autoproclamée d'Ossétie du Sud. L'armée géorgienne a pilonné la capitale sud-ossète, Tskhinvali, la rayant pratiquement de la carte et tuant de très nombreux civils. Pour y mettre un terme, la Russie a lancé une opération visant à contraindre Tbilissi à la paix. A cet effet, elle a introduit dans la région 10.000 militaires et des centaines d'unités de matériel de guerre pour appuyer les 600 soldats de la paix qui s'y trouvaient déjà. Le 12 août, le président russe Dmitri Medvedev a annoncé la fin de l'opération et le 22 août, Moscou a affirmé avoir terminé le retrait de ses troupes vers les positions établies en 1999 par la Commission mixte de contrôle pour le règlement du conflit osséto-géorgien.
"J'ai voulu y venir, en sachant que les droits de l'homme étaient violés dans ce conflit. J'ai tenu à évaluer la situation sur place", a indiqué M. Hammarberg.
"Je parlerai aux personnes déplacées, et à Tskhinvali nous essayerons de contacter les victimes de l'agression. Ensuite, nous continuerons notre visite en Géorgie - à Gori et à Tbilissi. Là aussi, on parlera aux gens. Après, nous nous entretiendrons avec les autorités à Moscou. A la fin, un rapport sera rédigé et publié", a fait savoir le commissaire européen.