"Aujourd'hui la Géorgie vit en fait en termes de guerre avec un Etat agresseur voisin", souligne la déclaration.
Selon Tbilissi, la Géorgie avait à plusieurs reprises averti la communauté internationale "des actes de la Russie visant à escalader les tensions dans ses régions de conflit, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, et à annexer ces territoires".
"La Russie a lancé une agression d'envergure contre la Géorgie. L'aviation russe effectue des frappes à la bombe contre des installations militaires et civiles sur l'ensemble du territoire géorgien. Des navires de guerre russes ont été introduits dans les eaux territoriales géorgiennes au large des côtes de l'Abkhazie", souligne la déclaration.
L'introduction d'unités de la 58e armée russe en Ossétie du Sud est vue par la Géorgie comme une tentative d'"établir un régime d'occupation militaire".
"La Russie cherche à camoufler son agression contre un Etat souverain en la présentant comme une "assistance humanitaire" ou une "opération visant à contraindre à la paix", estiment les diplomates géorgiens.
Dans la nuit du au 8 août, les troupes géorgiennes se sont introduites sur le territoire de la république non reconnue d'Ossétie du Sud et ont soumis sa capitale, Tskhinvali, à des tirs. Une grande partie de la ville est détruite, beaucoup de villages ossètes ont été touchés. Les autorités sud-ossètes font état de très nombreuses victimes civiles (jusqu'à 1.500 morts). Le contingent russe de paix déplore 12 morts et de nombreux blessés. Des unités de la 58e armée russe sont venues en aide à la Force de maintien de la paix.
