"En raison de l'aggravation de la situation dans la zone du conflit osséto-géorgien, la partie russe a proposé de tenir fin juillet à Moscou une rencontre des coprésidents de la CMC afin de discuter des mesures de confiance, ainsi que de l'installation dans la zone du conflit d'un radar qui soit utilisé par les trois parties. Cette initiative a été soutenue par tous, sauf la Géorgie", a indiqué le diplomate.
A l'époque de l'URSS, l'Ossétie du Sud avait le statut de région autonome au sein de la République de Géorgie. En 1991, le premier président géorgien, Zviad Gamsakhourdia a annulé ce statut, provoquant un conflit meurtrier. Tbilissi a perdu le contrôle du territoire sud-ossète en 1992. La paix dans la zone du conflit osséto-géorgien est maintenue grâce à un contingent composé de trois bataillons (russe, géorgien et ossète), fort de 500 hommes chacun.
La Commission mixte de contrôle avec des coprésidents russe, géorgien, nord-ossète et sud-ossète est le principal mécanisme de règlement du conflit. Ces derniers temps, Tbilissi met en cause le travail mené dans ce format, contrairement aux autres participants au processus de négociations.