"Tous les leaders, y compris les dirigeants des pays africains (Afrique du Sud, Algérie, Sénégal, Ghana, Tanzanie, Nigeria, Ethiopie plus l'Union africaine- ndlr), estiment que la situation actuelle au Zimbabwe est un problème sérieux et que le cours des évènements est inadmissible. Les participants sont d'accord sur les mesures à entreprendre en Afrique, mais aussi au sein de la communauté internationale (pour aider le Zimbabwe)", d'après l'interlocuteur de l'agence, qui a de surcroît indiqué que la situation au Zimbabwe était au menu des débats entre les pays du G8 et les pays africains en marge du sommet (du 7 au 9 juillet à Toyako, sur l'île d'Hokkaido, dans le nord du Japon). Il a précisé que le G8 à proprement parler aborderait cette question demain.
Fin juin, Robert Mugabe, 84 ans, au pouvoir au Zimbabwe depuis 28 ans, a été déclaré vainqueur de l'élection présidentielle. Il était le seul candidat en lice après le retrait de M. Tsvangirai.
L'élection présidentielle au Zimbabwe "n'a pas reflété la réelle volonté du peuple zimbabwéen et son résultat n'est pas légitime", a estimé récemment le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies Ban Ki-moon.