M. Sarkissian est arrivé lundi à Moscou pour une visite officielle de trois jours sur l'invitation de son homologue russe M. Medvedev.
"La position de principe de la Russie reste invariable et consiste notamment à accorder, à l'avenir également, son concours aux parties au conflit pour trouver une solution réciproquement acceptable", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Tout comme la France et les Etats-Unis, la Russie est coprésidente du Groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour le règlement dans le Haut-Karabakh.
(Les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE pour le règlement dans le Haut-Karabakh sont Iouri Merzliakov pour la Russie, Matthew Bryza pour les États-Unis et Bernard Fassier pour la France - ndlr.)
En 1988, le Haut-Karabakh, peuplé majoritairement d'Arméniens, a proclamé son indépendance vis-à-vis de la RSS d'Azerbaïdjan. Après la création de la République du Haut-Karabakh en 1991, des hostilités y ont éclaté à l'issue desquelles Bakou a perdu le contrôle de la région, ainsi que de sept autres districts limitrophes. Les hostilités ont cessé dans la zone du conflit le 12 mai 1994 à l'issue de la signature à Bichkek, au Kirghizstan, d'un cessez-le-feu toujours en vigueur.
Depuis 1992, des négociations sur le règlement du conflit du Haut-Karabakh se poursuivent dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE dont les coprésidents sont la Russie, les États-Unis et la France.
L'Azerbaïdjan insiste sur son intégrité territoriale, alors que l'Arménie défend les intérêts de la république autoproclamée du Haut-Karabakh qui n'est pas partie aux négociations.