Experts et politiques ont parlé de refroidissement dans les rapports entre Londres et Moscou après le refus russe d'extrader vers la Grande-Bretagne l'homme d'affaires Andreï Lougovoï, soupçonné par les Britanniques d'être impliqué dans l'empoisonnement de l'ex-agent du FSB Alexandre Litvinenko. Ce refus a provoqué un vaste scandale diplomatique entre Londres et Moscou. Plus tard, M. Lougovoï a été élu à la Douma sur la liste du Parti libéral démocrate.
"J'ai été frappé par l'écart entre l'instabilité dans les rapports russo-britanniques et la coopération commerciale et économique entre les deux pays. Nul ne l'ignore, nos rapports sont plutôt frais mais cela ne s'est pas répercuté les rapports commerciaux et économiques", a noté le ministre.
Les exportations britanniques vers la Russie ont grimpé de 30% et le nombre d'entrées en bourse d'entreprises russes en Grande-Bretagne a constitué un record l'an dernier, a-t-il noté. Selon lui, "des possibilités économiques phénoménales" existent dans les rapports entre les deux pays.