"Nous n'avons évidemment pas de droit de veto sur les décisions intérieures de l'OTAN, mais personne ne nous a enlevé le droit de déclarer ouvertement nos propres intérêts et priorités, ainsi que de signaler le caractère erronée de la politique pratiquée par certains pays", a souligné le diplomate, intervenant devant les journalistes dans la capitale russe à l'issue d'un duplex Moscou-Washington-Kiev, organisé par RIA Novosti.
La Géorgie et l'Ukraine espèrent obtenir le statut de pays candidat à l'adhésion à l'OTAN lors du sommet de l'Alliance qui se déroule du 2 au 4 avril à Bucarest. Tbilissi et Kiev veulent intégrer au plus vite le Plan d'action pour l'adhésion (MAP), ce qui ne garantit pas leur adhésion à l'Alliance, mais constitue une étape incontournable dans cette voie.
Selon des sources diplomatiques à Bruxelles, a ce jour, huit Etats membres de l'OTAN - l'Allemagne, la France, l'Espagne, l'Italie, le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg - sont hostiles à l'octroi à l'Ukraine et à la Géorgie du statut de pays candidat car ils ne veulent tout simplement pas aggraver leurs relations avec la Russie.
Par contre, le groupe "d'appui actif" avec à sa tête les Etats-Unis est composé du Canada, de la Pologne, de la Roumanie, de l'Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Bulgarie, de la Slovaquie, de la Slovénie et de la République tchèque.
