Le chef de l'Etat a le droit de dissoudre le parlement si les sessions sont interrompues pendant 30 jours.
"Je ne suis pas prêt à signer le décret sur la dissolution de la Rada suprême. Je ne voudrais pas voir le parlement ukrainien de nouveau derrière des portes fermées", a indiqué le président aux journalistes selon l'agence UNIAN.
Les travaux du parlement sont paralysés par le Parti des régions de l'ex-premier ministre Viktor Ianoukovitch et le Parti communiste qui s'opposent à l'adhésion de l'Ukraine au MAP (Plan d'action pour l'adhésion à l'OTAN).
Les autorités ukrainiennes se prononcent de leur côté pour l'adhésion le plus vite possible de Kiev à l'Alliance atlantique.
Le Parti des régions conditionne la reprise des travaux du parlement à la tenue d'un référendum sur l'adhésion à l'OTAN.
Viktor Iouchtchenko qualifie pour sa part la crise parlementaire "d'artificielle" et compte sur une reprise des travaux de la Rada suprême dans quatre ou cinq jours.
Selon lui, des élections législatives anticipées ne changeraient pas grand-chose. Il faut que les parties fassent preuve de courage et se mettent autour de la table des négociations, a-t-il souligné.
Il n'est pas exclu que les députés se réunissent finalement le 4 mars pour discuter entre autres du règlement du conflit lié à l'éventuelle adhésion du pays à l'OTAN.
