Nucléaire iranien: Téhéran qualifie d'illégitime l'exigence des Six de suspendre son programme

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Téhéran qualifie d'illégitime l'exigence des six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) de suspendre son programme nucléaire civil.
TEHERAN, 16 février - RIA Novosti. Téhéran qualifie d'illégitime l'exigence des six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) de suspendre son programme nucléaire civil, a déclaré samedi le conseiller du président iranien, Mojtaba Hashemi Samareh.

"Les mesures illégitimes prises par le Conseil de sécurité de l'ONU sont un résultat de pressions politiques", a indiqué le responsable iranien avant de souligner que l'Iran ne céderait pas aux pressions de "certaines puissances mondiales" et poursuivrait la réalisation de son programme nucléaire.

La remise du dossier iranien au Conseil de sécurité de l'ONU met en doute l'influence de cet organisme international, à son avis. "Le Conseil de sécurité doit garantir les droits des nations, mais il viole les droits du peuple iranien (dans le nucléaire) en adoptant ses résolutions sous la pression des États-Unis", a dit le conseiller commentant les consultations lancées par le Conseil de sécurité en vue d'imposer de nouvelles sanctions à Téhéran.

"Nos activités nucléaires ont un caractère pacifique et sont toujours contrôlées par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)", a ajouté Mojtaba Hashemi Samareh cité par le service de presse du premier ministre.

"L'Iran agit conformément à ses obligations. Qui plus est, l'Iran doit bénéficier d'une assistance d'autres pays membres de l'AIEA, selon la Charte de l'AIEA", a noté le responsable.

La communauté internationale reproche à l'Iran de vouloir créer une charge nucléaire et son vecteur sous couvert de programmes nucléaire et balistique qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Au cours de leur rencontre à Berlin le 22 janvier dernier, les six pays-médiateurs sur le problème nucléaire iranien se sont mis d'accord sur les principaux éléments d'une nouvelle résolution prévoyant des sanctions supplémentaires contre Téhéran. Ce projet a été soumis aux membres du Conseil de sécurité de l'ONU qui procèdent actuellement à des consultations sur le contenu du document.

Ces dernières années, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté deux résolutions - 1737 (décembre 2006) et 1746 (2007) - qui sanctionnaient l'Iran pour son refus d'établir un moratoire sur l'enrichissement d'uranium et d'abandonner son programme balistique.

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