UN DIALOGUE DIRECT ENTRE SERBES ET ALBANAIS KOSOVARS DOIT ETRE POURSUIVI

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Les représentants de Belgrade et de Pristina ont fait ressortir des divergences importantes quant à la solution du problème du Kosovo lors des négociations à Bruxelles avec la participation de trois médiateurs – la Russie, les Etats-Unis et l’Union Européenne.
Personne ne s’attendait à une percée lors de la rencontre à Bruxelles, les parties ont exposé leurs visions du règlement éventuel, c’est déjà suffisant. Les Serbes vient le Kosovo comme une partie intégrante de la république mais bénéficiant d’une large autonomie. Les Kosovars, eux, n’admettent qu’un état indépendant. Les avances politiques de Washington y ont joué leur rôle, car celui-ci voit le Kosovo en qualité d’un état indépendant. Moscou trouve des actions pareilles improductives, a noté à la session de l’Assemblée Générale de l’ONU, le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov.
Lorsque certains pays, y compris faisant partie de la troïka des médiateurs font des déclarations publiques que l’indépendance du Kosovo est incontournable quel que soient les résultats des négociations, cela stimule une des parties à être intransigeante. Si cela continue, on n’arrivera jamais à une solution. Nous sommes contre des conseils pareils. Les parties doivent trouver elles-mêmes la solution qui les arrangerait. Il n’y a pas d’autre voie, a souligné Sergei Lavrov.
La Russie avait déjà fait plusieurs déclarations sur la nécessité d’éviter les décisions hâtives du problème. Cela concerne aussi la date du 10 décembre, lorsque le mandat de la troïka expire et le secrétaire général de l’ONU Ban ki-Moon doit recevoir un compte-rendu sur les négociations. Si le document contient des arguments concrets, trouve l’envoyé spécial du MAE de Russie Alexandre Botsan-Khartchenko, le Conseil de Sécurité peut prendre la décision de poursuivre les négociations. Selon la partie russe, il ne faut pas confondre les négociations en tant qu’un long processus diplomatique avec des compétitions sportives. Il ne faut pas fixer les délais pour dire après qu’ils n’ont pas été respectés.
La troïka a l’intention de continuer à travailler avec les deux parties pour chercher un compromis. L’accord d’organiser le nouveau round des négociations entre Belgrade et Pristina le 22 octobre à Vienne en est le témoignage. L’essentiel est de chercher une solution mutuellement acceptable, de garder l’intégrité territoriale de Serbie et d’assurer les droits de tous les habitants du Kosovo.

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