Les chefs de diplomatie de l'UE soutiennent les sanctions supplémentaires contre le Myanmar

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Les ministres des Affaires étrangères des 27 pays de l'Union européenne ont approuvé la prise de sanctions supplémentaires contre les autorités du Myanmar (ancienne Birmanie) qui ont réprimé par la force les manifestations antigouvernementales dans le pays, a rapporté lundi l'agence Reuters.
MOSCOU, 15 octobre - RIA Novosti. Les ministres des Affaires étrangères des 27 pays de l'Union européenne ont approuvé la prise de sanctions supplémentaires contre les autorités du Myanmar (ancienne Birmanie) qui ont réprimé par la force les manifestations antigouvernementales dans le pays, a rapporté lundi l'agence Reuters.

Lors de la réunion tenue au Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères ont approuvé la décision d'adopter des sanctions supplémentaires contre le gouvernement du Myanmar où des manifestations massives se déroulent depuis le 19 août dernier.

L'Union européenne avait antérieurement décrété une série de sanctions à l'égard de ce pays. Ainsi, elle avait fermé son territoire à 375 personnes proches du régime en place et interdit aux sociétés européennes d'investir dans les entreprises publiques birmanes.

Les sanctions supplémentaires prévoient une interdiction de visas pour d'autres représentants de la junte militaire au pouvoir dans le pays, ainsi que des restrictions frappant les exportations de bois et de pierres précieuses provenant du Myanmar, affirme l'Agence Associated Press, citant des sources dans les milieux diplomatiques européens.

Fin septembre, Les Etats-Unis avaient annoncé leur décision de refuser des visas d'entrée à certains dirigeants birmans. En outre, mardi dernier, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU avait adopté une résolution condamnant le gouvernement du Myanmar pour le recours à la force contre les manifestants pacifiques.

Le 19 août dernier, des troubles avaient éclaté au Myanmar à la suite d'une augmentation des prix du carburant. Outre l'amélioration de la situation économique et sociale, les manifestants réclament des réformes démocratiques et la libération de l'opposante au régime birman Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix, assignée à résidence depuis 11 ans. Elle dirige la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) qui a remporté les élections législatives de 1990.

Selon les informations officielles, les troubles, qui ont dernièrement secoué les villes du Myanmar, ont fait plus de 10 morts. Les sources indépendantes affirment que les victimes sont beaucoup plus nombreuses.

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