Les documents portant création en Russie d'une coentreprise pour la production de turbines à base vitesse d'une grande puissance et de génératrices d'après une technologie française ont été signés en 2007. A 51%, l'entreprise sera contrôlée par le russe Atomenergomash et à 49% par l'équipementier français Alstom. L'entreprise occupera des ateliers de l'usine ZiO-Podolsk, à 50 km au sud de Moscou.
Les turbines à basse vitesse construites dans cette usine seront livrées aux centrales en chantier en vertu du Programme fédéral russe pour 2007-2010 et à plus longue échéance (jusqu'en 2015) de création de centrales nucléaires, ainsi que sur les sites construits à l'étranger avec le recours aux technologies nucléaires russes.
D'après l'expert, il faut arriver à ce que les ensembles d'importance de ces turbines soient produits à 100% en Russie.
"Alstom propose de bonnes turbines, nous en avons besoin pour nos centrales nucléaires nouveau modèle. Les équipements qui seront construits par cette usine devront être compétitifs sur les marchés internationaux. Je suis convaincu que dans les années à venir les turbines à basse vitesse seront sollicitées pour équiper les blocs nucléaires de puissance élevée", a indiqué le chercheur.
Visitant lundi l'usine ZiO-Podolsk lundi, le premier vice-premier ministre Sergueï Ivanov a noté que la création d'une coentreprise avec Alstom permettrait à Rosatom de s'initier à de nouvelles technologies dans la création d'équipements énergétiques pour les CN.