"La Russie et l'Iran ont signé un accord en vertu duquel tout le combustible pour la centrale nucléaire sera fabriqué en Russie et le combustible usagé rapatrié. La centrale de Bouchehr ne représente donc aucune menace pour le régime de non-prolifération. Quant à l'achèvement des travaux de construction, il n'y a aucune restriction politique, et il ne doit pas y en avoir", a-t-il souligné à Vienne.
M. Kirienko s'est dit "satisfait" de la rencontre qui avait eu lieu lundi avec le vice-président iranien, Gholamreza Aghazadeh, qui dirige par ailleurs l'Organisation de l'énergie atomique iranienne.
En 1995, la Russie et l'Iran ont signé un contrat portant sur l'achèvement des travaux de construction, entamés par l'Allemagne, de la première pile de la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr. Moscou a également promis de livrer un réacteur VVER-1000, de l'alimenter en combustible nucléaire et de former des spécialistes iraniens. Le chantier devait initialement prendre fin le 8 juillet 1999, mais la mise en service du site a été reportée à maintes reprises.