"Ce n'est pas le moment de remplacer la FIAS par les forces afghanes", a-t-il affirmé dans un entretien avec les journalistes à Bruxelles.
A l'avenir, les effectifs de l'armée nationale d'Afghanistan seront de l'ordre de 60.000 soldats, a indiqué le général. A l'heure actuelle, ils comptent 35 à 40.000 hommes.
"L'opération que nous menons en Afghanistan est dirigée contre la guérilla. Les experts militaires savent que les forces locales sont l'élément le plus efficace dans cette lutte", a rappelé M. McNeill.
Selon le Haut représentant civil de l'OTAN en Afghanistan, Dan Everts, la chose principale qu'on a réussi à faire en Afghanistan, c'est de prévenir la guerre civile.
Cependant, estime-t-il, l'un des problèmes essentiels consiste dans la façon dont le pays est administré au niveau local. "Ici, nous comptons tout d'abord sur la police", a-t-il ajouté lors de la conférence de presse.
Le représentant civil de l'OTAN a reconnu l'existence d'une "disparité" entre les efforts militaires de l'Alliance atlantique et ceux qui sont déployés par les autorités locales, enclines à la corruption.
Il a également constaté un "déséquilibre des efforts" entrepris en Afghanistan par les Etats-Unis et l'Union européenne. "L'Europe doit multiplier ses efforts", estime M. Everts.