Ces relations s'étaient considérablement aggravées après que la Pologne eut opposé son véto au lancement des négociations russo-européennes.
La partie polonaise avait bloqué ces négociations en réponse à l'embargo sur l'importation de la viande polonaise décrété par la Russie. L'accord actuel Russie-UE expire à la fin de 2007.
"Tôt ou tard, les négociations commenceront. Je vous dirai franchement que nous ne nous attendons pas à ce qu'elles soient faciles", a fait remarquer le ministre. Son intervention est publiée sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
"L'Union européenne n'a jamais été un négociateur commode. Dans certains domaines, les idées que la Russie et l'UE se font de l'équilibre des intérêts et des priorités de la coopération ne coïncideront sans doute jamais", a-t-il souligné.
"D'où la nécessité de concevoir dès maintenant les procédures permettant aux milieux d'affaires russes d'apporter leur contribution aux négociations", a ajouté M. Lavrov.
Selon lui, "depuis quelque temps, l'intérêt des investisseurs russes pour le marché européen ne cesse de croître, ce qui témoigne des changements quantitatifs survenus aussi bien dans notre économie russe que dans la stratégie de nos milieux d'affaires".
"Cela signifie que nous devons construire avec l'Union européenne un partenariat stratégique fondé sur l'égalité en droits et l'avantage mutuel", a indiqué le ministre.