"Une situation explosive s'est créée en Ossétie du Sud: la Géorgie se prépare ouvertement au règlement violent du problème osséto-géorgien", a-t-il affirmé.
Selon lui, le pilonnage de Tskhinvali depuis le village géorgien de Tamaracheni qui a eu lieu vendredi matin et au cours duquel un habitant a été blessé peut être considéré comme "une manifestation du refus total d'instaurer la paix dans la zone du conflit".
Toutes les récentes actions des autorités géorgiennes visent à déstabiliser la situation dans la région et à provoquer un nouveau conflit, a avancé M. Fadzaïev.
Il estime que le transfert de blindés lourds géorgiens vers les frontières de l'Ossétie du Sud poursuit également ces objectifs.
La situation dans la zone du conflit doit être examinée au cours d'une prochaine réunion de la Douma, estime le député.
"La chambre basse du parlement russe doit réagir vivement aux tentatives de la Géorgie de provoquer un nouveau conflit en Ossétie du Sud et inviter les dirigeants géorgiens à renoncer au règlement du problème par la violence", a-t-il dit.
Puisque la majorité écrasante de la population de la république est constituée de citoyens russes, "nous devons faire tout notre possible en vue de garantir leur sécurité", a-t-il ajouté.
Les soldats de la paix russes ont bloqué mercredi les travaux de construction d'une route que la Géorgie a entamés dans la région des villages d'Avnevi et de Nikozi.
La Géorgie affirme que la construction d'une nouvelle route est nécessaire en raison du fait que les Ossètes du Sud ont coupé l'accès aux villages géorgiens. Pour sa part, Tskhinvali estime que la nouvelle route aura une importance stratégique et qu'elle assurera des avantages à la Géorgie en cas d'opérations militaires.
La construction de cette route a été suspendue jusqu'à ce que les parties au conflit trouvent un accord.
Cependant, quelque 500 habitants géorgiens des villages environnants ont exigé le déblocage de la route, versé de la peinture sur quelques blindés russes et jeté des pierres sur les soldats de la paix.
La situation n'a pu être normalisée qu'après des négociations entre contingents de paix russe et géorgien.
